Isidore Lévy

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Isidore Lévy, né le à Rixheim (Haut-Rhin) et décédé le dans le 14e arrondissement de Paris[1], est un orientaliste français et maître de conférences à l'École pratique des hautes études[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Isidore Lévy est né à Rixheim en 1871, fils de Samuel Lévy et d'Hélène Bloch. Il est l'oncle de Denise Gamzon[3], le bel-oncle de Robert Gamzon, et le beau frère par alliance de Marcel Mauss[4], lui-même neveu d'Émile Durkheim.

Reçu à l'agrégation d'histoire en 1894, il a été maître de conférence à l'École pratique des hautes étudesLouis Hambis fût son élève. Il y est directeur adjoint d'études d'histoire ancienne de l'Orient, de 1905 à 1907 et Directeur de ce même service de 1917 à 1938[5].

De 1919 à 1923, il est Maitre de conférences à la Faculté des lettres de Lille, puis chargé de conférences à la Faculté des lettres de Paris. En 1929, il est nommé pour enseigner les religions à l'Université Libre de Bruxelles.

Il devient ensuite professeur au Collège de France de 1932 à sa retraite anticipée par la politique de Vichy écartant les juifs de la fonction publique[6].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Selon son biographe et ami, Jacques-Germain Février, Isidore Lévy était, dans sa pensée et dans son cœur, d'un réduit secret, et défendant une pudeur ombrageuse.

Il est le bisaïeul de l'historien Nicolas Offenstadt[7]

Il affectionnait les poèmes de Stéphane Mallarmé et de Henri de Régnier[5].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Malcandre dans l'inscription d'Eschmounazar, Paris, Leroux, (BNF 30811822)
  • Dieux siciliens, Paris, Leroux, (BNF 30811818)
  • Isidore Lévy, « Sur quelques noms sémitiques de plantes en Grèce et en Égypte », Revue archéologique, Paris, Leroux, no 1,‎ , p. 334-344 (BNF 30811825)
  • Le Grand-prêtre égyptien du Musée de Cherchell, Paris, Leroux, (BNF 30811819)
  • Recherches sur les sources de la légende de Pythagore, Paris, Leroux, , 152 p. (BNF 32381370)
  • La légende de Pythagore de Grèce en Palestine, Paris, Champion, coll. « Bibliothèque de l’École des hautes études. Sciences historiques et philologiques » (no 250), (BNF 30811821)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 14e, n° 1973, vue 9/10.
  2. (Février 1961)
  3. « Denise Gamzon - Famille », sur judaisme.sdv.fr (consulté le )
  4. « Marcel Mauss | Dictionnaire prosopographique de l'EPHE », sur prosopo.ephe.psl.eu (consulté le )
  5. a et b James Germain Février, « Isidore Lévy (1871-1959) », Annuaires de l'École pratique des hautes études, vol. 93, no 1,‎ , p. 13–20 (DOI 10.3406/ephe.1961.4527, lire en ligne, consulté le )
  6. Annuaire. 4e section, Sciences historiques et philologiques
  7. Christophe Labaune, « Don des archives d’Isidore Lévy : entretien avec Nicolas Offenstadt », sur Colligere (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • James-G. Février, « Isidore Lévy (1871-1959) », École pratique des hautes études, Section des sciences historiques et philologiques. Annuaire 1960-1961,‎ , p. 13-20 (lire en ligne)
  • Christophe Charle et Eva Telkès, « 50. Lévy (Isidore) », dans Charle Christophe, Telkès Eva. Les professeurs du Collège de France – Dictionnaire biographique 1901-1939, Paris, Institut national de recherche pédagogique, , 139-140 p. (lire en ligne) (Histoire biographique de l'enseignement, 3)

Comptes rendus[modifier | modifier le code]

  • Paul Mertens, « Mélanges Isidore Lévy », L'antiquité classique, t. 25, no 1,‎ , p. 287-292 (lire en ligne)
  • Crahay Roland, « Isidore Levy, Recherches esséniennes et pythagoriciennes », L'antiquité classique, t. 34, no 2,‎ , p. 669-670 (lire en ligne)
  • Eugène De Faye, « Isidore Lévy, Recherches sur les sources de la légende de Pythagore. », Revue des Études Grecques, t. 43, no 199,‎ , p. 131-133 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]