Un diplomate

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Un diplomate
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
Diplomat
Langue Russe
Parution , dans
Le Journal de Pétersbourg no 135

Un diplomate (en russe : Diplomat) est une nouvelle d’Anton Tchekhov, parue en 1885.

Historique[modifier | modifier le code]

Un diplomate est initialement publié dans Le Journal de Pétersbourg, no 135, du , sous le pseudonyme A.Tchekhonte[1].

Résumé[modifier | modifier le code]

Anna Kouvaldine vient de mourir. Elle était séparée de son mari, et la famille mandate le colonel Piskarev pour aller avertir le « promu au veuvage ». Il s’agit d’être prudent, car c’est un homme maladif.

Aussitôt, Piskarev se rend sur le lieu de travail de Michel Kouvaldine. Après les salutations d’usage, il part dans un discours sur les avantages de la vie de célibataire et sur le mauvais caractère de la défunte : « elle est laide, malingre, elle a un mauvais fond ».

Deux fois, pourtant, Piskarev se coupe et parle d’Anna au passé. Kouvaldine devine et éclate en sanglots. Piskarev se coupe encore, puis assure « qu’elle n’est pas encore morte ». Bref, c’est un fiasco.

De retour chez la défunte, Piskarev, désespéré, demande à ce qu’un autre aille annoncer la nouvelle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir Dictionnaire Tchekhov, page 74, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010 (ISBN 978-2-296-11343-5)

Édition française[modifier | modifier le code]

  • Un diplomate, dans Œuvres de A.Tchekhov 1885, traduit par Madeleine Durand et Edouard Parayre, Les Editeurs Français Réunis, 1955, numéro d’éditeur 431.