Français : Gravure reproduisant un tableau de Pauline Auzou présenté à Paris au Salon de 1817 (livret no 20) intitulé
Boucicault et Mlle de Beaufort, avec l'explication suivante : "Le maréchal de Boucicault, au moment de partir pour l’armée avec Charles VI, presse mademoiselle de Beaufort de lui signer une promesse de mariage. Ils sont avertis de l’arrivée de la Reine Isabeau qui s’opposait à leur union."
Le tableau s'inspire probablement d'un roman publié par Jean-Baptiste Née de La Rochelle (1692-1772), Le Maréchal de Boucicault, nouvelle historique (Paris, D. Beugnie, 1714) racontant les amours imaginaires de Jean II Le Meingre, dit Boucicaut, maréchal de France avec "Mlle de Beaufort" (inspiré vaguement de sa future épouse Antoinette de Turenne (alias Antoinette Roger de Beaufort) et de l'opposition d'Isabeau de Bavière, éprise de Boucicaut. bref résumé ici. Le roman fut de nouveau publié sous forme abrégée dans la Bibliothèque universelle des romans, septembre 1781, p. 50-193.
La gravure est tirée d'
Etrennes de Polymnie pour l'année 1822 (Paris, Marcilly), (décrit dans le
Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, 1904, p. 44) qui comprenait 6 gravures anonymes reproduisant 6 tableaux présentés par des artistes femmes au Salon de 1817. Les 5 autres sont
Mathilde et Malek-Adhel (no 139) de Rosalie Caron;
Les Filles de Minée (no 157) de Sophie Chéradame;
Louis XIII et Mlle de La Fayette (no 694) d'Eugénie Servières;
La Diseuse de bonne aventure (no 528) d'Hortense Haudebourt-Lescot et
Novès et Alix de Provence (no 19) aussi de Pauline Auzou.