ОписаниеCharlotte Corday d'Armans en prison écrivant une lettre à son père, 16 juillet 1793. Révolution française. G.28820(1).jpg |
Auteur(s):
|
Anonyme, graveur
Anonyme, editeur
Autres titres :
Marie Anne Charlotte Corday ci-devant Darmans Agé de 25 Ans Assassin de Marat. / Ecrivant sa dernière lettre à son Père. [sic] (Titre inscrit (lettre)), Juillet 1793 : la séparation de la reine et du Dauphin à la chute de Mayenne (Titre de la série)
|
Date de production:
|
Vers 1788 — 1798
Datation en siècle:
18e siècle
|
Type(s) d'objet(s):
|
Estampe, Arts graphiques, Manuscrits, imprimés, reliure, Révolution française
|
Dénomination(s):
|
Estampe
|
Matériaux et techniques:
|
Aquatinte
|
Dimensions - Coup de planche:
|
Hauteur : 21.6 cm
Largeur : 16.6 cm
Dimensions - Montage:
Hauteur : 50 cm
Largeur : 32.5 cm
|
Description:
|
Aquatinte accompagnée d'un texte
|
Marques, inscriptions, poinçons:
|
Inscription concernant le titre - Au recto de la gravure, en bas, imprimée à l'encre noire : "MARIE ANNE CHARLOTTE CORDAY Ci devant DARMANS Agé de 25 Ans Assassin de Marat / Ecrivant sa dernière lettre a son Pere". \ impression
Lettre - Au recto de la gravure, en bas, complainte imprimée à l'encre noire : "Pardonnez moi, mon cher Papa, d'avoir disposé de mon éxistence sans votre permission : j'ai vengé bien / d'innocentes victimes ; j'ai prévenu bien d'autres désastres. Le peuple, un jour désabusé, se réjouira d'être / délivré d'un tyrran. Si j'ai chercher à vous persuader que je passois en Angleterre, c'est j'espérais garder / l'incognito, mais j'en ai reconnu l'impossibilité. Jespère que vous ne serez point tourmenté ; en tout cas je / crois que vous auriez des deffenseurs à Caën. J'ai pris pour défenseur Gustave Doulce : un tel attentat ne / permet nulle defense, c'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de / vous réjouir de mon sort : la cause en est belle. J'embrasse ma soeur, que j'aime de tout mon coeur, ainsi / que tous mes parents. N'oubliez pas ses vers de Corneille : / Le crime fait la honte, et non pas l'Echafaud, / C'est demain à huit heures, qu'on me juge. Ce 16 Juillet. / (Au dos est écrit) / A Monsieur Monsieur d'Armont, rue de Begle, / A Argentan departement de l'Orne". [sic]. \ impression
Inscription concernant l'auteur - Au recto de la gravure, en bas au centre, imprimée à l'encre noire : "Rue de la Bucherie Nº26". \ impression
Tampon - Au recto de la gravure, au centre à droite, tampon à l'encre violette : "VILLE / DE / PARIS" (Cf. Lugt suppl. 2012c : tampon apposé en 1880-1900). \ impression
Numéro d'inventaire - Au recto de la gravure, en bas à droite, manuscrit au crayon gras : "G. 28820". \ Inscription au crayon
|
Description iconographique:
|
Charlotte Corday d'Armans en prison écrivant une lettre à son père, 16 juillet 1793. Révolution française. Scène dans un intérieur carcéral, potrait de l'assassin en détention. Mobilier, table, cruche, chaise, robe à rayure, chapeau, feuille inscrite : "Pardonnez / moi / mon / cher / papa", grilles, plume, encrier.
Commentaire historique:
Cette estampe fait partie d'une suite avec CARG028808. Charlotte Corday fut incarcérée à la Conciergerie, cf. G. Soria, Grande Histoire de la Révolution, Paris, 1988, t.2, p. 1021.
|
Mode d'acquisition:
|
Mode d'acquisition inconnu
|
Institution:
|
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
|
Numéro d’inventaire:
|
G.28820
|
IIIF Manifest:
|
https://apicollections.parismusees.paris.fr/iiif/320037909/manifest
| |