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Файл:Départ de Gambetta et Spuller, 7 octobre 1870.jpg

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Описание
Français : Départ de Gambetta et Spuller, le 7 octobre 1870
Дата Après le 7 octobre 1870
Источник

LA NAVIGATION AÉRIENNE : HISTOIRE DOCUMENTAIRE ET ANECDOTIQUE... Joseph Louis LECORNU, Nony (Paris), 1903 Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30768510f

ou : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5623744h/f2.item.r=Schwartz.zoom
Автор НеизвестенUnknown author

Récit de l'ascension de Gambette par Lecornu (extraits)

Le départ de Gambetta avait été décidé par le gouvernement de la Défense nationale dans la dernière semaine du mois de septembre 1970. Gambetta avait la mission spéciale de créer, d'organiser et de grouper autour de lui tous les éléments de force disponibles dans les départements, pour les amener au secours de la capitale. Pendant plusieurs jours, les conditions météorologiques n'étant pas favorables au départ, celui-ci dut être différé ; ces contretemps contrariaient vivement Gambetta, qui redoutait que la population et les curieux qui se pressaient chaque jour plus nombreux à la place Saint-Pierre à Montmartre, où devait se faire le départ, n'en vinssent à penser et à dire qu'il ne savait prendre un parti. Il décida donc de partir coûte que coûte le vendredi 7 octobre [1970].

[... / ...]

Trichet, qui conduisait [le ballon] Armand Barbès, était un brave aéronaute qui avait déjà exécuté 73 ascensions, mais qui se contentait généralement de s'élever en l'air devant son public et de descendre à terre sitôt hors de la vue des spectateurs. Cette fois, il s'agissait de rester longtemps en l'air pour éviter de tomber entre les mains des Prussiens : cela chiffonnait un peu le bon Trichet, qui sortait ainsi de ses habitudes, et il fallait, que Gambetta lui répétât sans cesse qu'il devait se maintenir en l'air le plus longtemps possible. En passant au-dessus d’Argenteuil, le ballon essuya les premiers coups de fusil, mais il était hors de portée. Cependant cela fil un peu perdre la tète à Trichet, qui, sans prévenir, fit presque toucher terre. Il était midi et demi, et l'on était auprès de Villiers-le-Sec ; la campagne était pleine de travailleurs qui accoururent près du ballon : « Vous venez de Paris ? Que s'y passe-t-il ? Que va-t-il arriver ? Faut-il espérer ? Faut-il craindre ? Paris tiendra-t-il longtemps ?» Gambetta se nomme et est acclamé par les paysans. « Amis ! leur dit-il, cela va très bien ! Courage et espoir ! nous en viendrons à bout. Mais dites-nous sur quel point nous sommes ? Les Prussiens sont-ils loin d'ici ? » — « Les Prussiens :' Ils sont là à deux pas et vous êtes en pleine invasion ! »

La situation était périlleuse. On jette du lest, des vêlements, et le ballon s'enlève d'un bond à 2200 mètres. Creil est dépassé, Creil rempli de troupes allemandes et d'immenses approvisionnements. Bientôt une ville se présente; il semble bien que c'est, Beauvais. Se croyant en sûreté, Trichet, cette fois, exécute sa descente définitive dans une ferme pleine de francs-tireurs dont le concours va être précieux. Mais quoi ! les francs-tireurs courent aux faisceaux, arment leurs fusils et tirent sur le ballon ! C’étaient des Prussiens. Les balles sifflent autour de la nacelle, et le ballon est traversé. Gambetta se fâche, Trichet jette tout ce qui reste de lest, et l'aérostat remonte à 7 ou 8oo mètres. Pendant trois quarts d'heure, l' Armand Barbès plane au-dessus des troupes allemandes, attendant un coup de vent libérateur. Cependant le ballon qui perd son gaz ne peut plus se maintenir. La descente devient obligatoire, et elle a lieu dans le bois de Favières, sur le territoire d’Épineuse. Le ballon s'accroche dans les branches d'un grand chêne, et les voyageurs descendent à terre, ne sachant pas encore s'ils étaient au milieu des Français ou des Prussiens ; mais leur angoisse ne fut pas longue, et au cri de : « Vive la France ! » poussé par Gambetta d'une voix tonnante, répondirent mille cris enthousiasmés de : « Vive la France ! Vive Paris ! »

Recueillis par M. Dubus, maire d'Épineuse, Gambetta et Spuller purent gagner Montdidier puis Amiens, et, par Rouen et la Normandie, gagner Tours où siégeait alors la délégation de la défense nationale.

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